Il faudra commencer par assembler les fermes qui sont en deux parties, trois quelques fois, pour faciliter le transport. Ce sont généralement des fermes avec une forte pente et/ou une grande portée. Le fabricant doit fournir le plan d’assemblage.

Les tolérances sont les mêmes que pour la fabrication des fermes, soit ± 2 cm par rapport aux côtes du plan pour les fermes jusqu’à 10 m, 2 mm/m pour les fermes supérieures à 10 m et les variations dimensionnelles d’une ferme à l’autre ± 10 mm.

Ensuite, il faudra poser les fermes suivant l’ordre et le traçage qui a été préparé (voir dans préparer).

Pose des fermes

Les tolérances de pose sont définies dans la norme P 21-205, elles concernent :

1. l’aplomb par rapport aux appuis de la ferme, l’écart de devra pas dépasser 5 mm par m de hauteur de ferme, sans excéder 18 mm au faîtage.

2. la position par rapport au plan de pose ne doit pas s’écarter de ± 20 mm.

Il se peut que pour des raisons techniques l’entreprise qui met en œuvre soit obligée de s’écarter au-delà de cette deuxième tolérance (X), elle devra dans ce cas demander l’accord du BE du fabricant qui vérifiera si les contraintes restent dans les limites admissibles et si les éléments de pose de couverture doivent être renforcés.

Attention aux fermes déformables comme celle ci-contre. La dimension entre les blochets doit être strictement respectée. Sinon il y aura une mise en contrainte des la pose et une déformation de la toiture.

Mise en œuvre des liaisons

Elles sont de deux types.


1. L’encrage de la charpente dans la maçonnerie (ou l’ossature).

Par exemple : ancrage sur les chaînages, ancrage des poutres, liaisons aux pignons, accrochage sur des porteuses, etc…. Les ancrages sont réalisés à l’aide d’équerres ou sabots métalliques, parfois de chevilles.

Fixation des fermes sur les chaînages :

Qu’il y ait une sablière ou non la fixation doit se faire par l’intermédiaire d’une équerre.

Les plans doivent clairement indiquer les pointes et chevilles à utiliser.

Ancrage d’une ferme sur un pignon :

2. Assemblage entre les pièces de la charpente.

Par exemple : pièces de contreventements sous les arbalétriers, pièces de trémies, etc
On utilise généralement des pointes, parfois des boulons. Minimum 2 pointes.

Les points singuliers

Il y a principalement ce que l’on appelle les « accidents » de toiture, pour le passage des trémies, d’escaliers, de cheminées, éclairage qui ne doivent pas être improvisés sur le chantier car ils conduisent souvent à couper des fermes. En conséquence, les fermes voisines doivent être renforcées selon les indications précises du Bureau d’Etudes (voir dans concevoir/solutions puis « les chevêtres »).

On trouve aussi des débords de toit en pignon (voir dans concevoir/solutions puis « singularités ») qui nécessitent une attention particulière s’ils sont importants car la prise au vent est considérable et demande une étude et un plan particulier.

Citons ensuite les pénétrations, noues, bardage, etc…