Les plans

Historiquement la conception des charpentes est passée de l’Atelier avec un traçage au sol, puis sur la table à dessin au 10ième ou 20ième, puis maintenant sur ordinateurs avec des logiciels de très haute technologie.

Si la taille se fait d’une manière traditionnelle, le charpentier qualifié peut très bien se passer de bureau d’étude. Il pourra utiliser directement son relevé de cotes ou les plans de l’architecte si ceux-ci sont suffisamment précis pour faire son traçage et tailler directement les pièces à partir de son épure. Mais il devra pouvoir justifier ses choix par une note de calcul si c’est nécessaire.

Mais maintenant les robots de taille sont de plus en plus répandus et la préparation se fait au bureau sur ordinateur même si c’est la même personne qui conçoit et qui taille.

A la sortie du Bureau d’Etudes, un dossier pour un chantier doit comporter :

  1. La liste des bois à approvisionner,
  2. La liste des plans de taille des bois, et leur nombre
  3. Les plans des différentes fermes à réaliser et leur nombre;,
  4. La liste des accessoires et renforts,
  5. Les plans des singularités (débord de toit, porche, .etc…)
  6. Les notes de calcul,
  7. Les plans de montage, généralement présenté en 3D
  8. Tout plans de détail nécessaires à la mise en œuvre, notamment des renforts et des assemblages,
  9. Plan de situation du chantier pour la livraison

La liste est impressionnante et indique l’importance du BE dans la charpente moderne, cependant un certain nombre de ces documents peut être dématérialisé, c’est le cas de 2-3-7.

Les matériaux

Le bois


Les bois employé en France pour la charpente traditionnelle sont très variés. Bien que le sapin soit le plus utilisé on peut trouver d’autres essence en fonction des régions. Ainsi on trouvera :

On utilise aussi de plus en plus :

Tous ces bois reconstitués sont très appréciés malgré leur prix de revient plus élevé, car on peut ainsi avoir des grandes longueurs sans difficultés, de plus ils sont séchés et calibrés avec pour les deux derniers des performances plus élevées que pour le bois brut.

Les sections de bois brut les plus couramment utilisées sont :

Pour les bois reconstitués, se rapporter à la documentation fournie par les industriels.

Il est nécessaire de connaître les résistances mécaniques des bois utilisés. Un classement est donc fait généralement en scierie, soit sur l’aspect visuel en tenant compte de la largeur d’accroissement des cernes, des nœuds, des fentes, etc.…, selon la norme EN 518, soit par un test mécanique.

Très bientôt, la norme Européenne EN 14081 imposera un marquage CE pour les bois sortant de la scierie. Ces bois seront classés suivant cette norme.

Les accessoires

La fourniture d’accessoires peut être très variable d’un fabricant et d’une région à l’autre, il est souhaitable que tout ce qui se trouve sur les plans soit fourni dans un ensemble kit pour garantir la conformité avec le calcul, citons :

En bois

La quincaillerie

Les éléments de finition

Les voiles